
Comme un retour au bercail, le Préfet Tam Likeng visite New Bell ce 1er Août 2024. L’unicité de l’étape se profile depuis l’accueil : ici, ce sont deux fillettes de la maternelle surement qui, à l’unisson, disent en chœur le mot de bienvenue et remettent le bouquet de fleurs. Tout autour, une population en liesse, réserve au Préfet un accueil en sons et cris de joie qui dénote tout. L’émotion est au rendez-vous aussi bien du côté des administrés que le visiteur a du mal à nommer populations et qu’il préfère appeler ses frères et sœurs, ses mamans et de ses papas, que du côté de cet enfant prodige qui malgré le passé et ses responsabilités au sein de la territoriale, n’a pas pris la grosse tête. La même chaleur l’anime. Les souvenirs reviennent en grappes, le film de ses vacances passées au fil des ans dans ce quartier à se livrer aux jeux avec les autres enfants de son âge ne le quitte pas. Dans sa mémoire les figures des labyrinthes et des spirales dessinés en bifurquant dans le quartier se dessinent en traits forts : l’enfant ne grandit pas devant ses parents !
Dans le public, le Préfet reconnaît des faces, appelle beaucoup non pas par leurs noms, mais par leurs petits noms. Ici, tout dépositaire de l’autorité de l’État qu’il est , le Préfet fait le choix d’être terre à terre, de laisser parler son cœur pour dire sa gratitude à ce quartier qui l’a accueilli sans fards. Mais New Bell il le sait, a en plus de son cosmopolitisme comme héritage, cette notoriété négative qui le présente comme le quartier de tous les excès. Alors, pédagogique et méthodique, quoique sur le ton amical, le Préfet Tam Likeng conseille. Il exhorte sa jeunesse à se départir des contre valeurs en quittant l’habitude des vandales pour se ranger du côté des valeurs républicaines. Il aborde comme partout ailleurs, les questions des inscriptions sur les listes électorales, d’établissement des actes de naissance aux enfants, du respect des institutions et de ceux qui les incarnent. Mais plus qu’ailleurs, Tam Likeng martèle l’importance pour les jeunes de se former, d’opter pour toujours plus d’éducation et à cultiver les valeurs de tolérance, de paix , du vivre-ensemble et de cohésion sociale. En Homme de terrain, l’Administrateur Civil Principal interpelle le Maire: « Le quartier est trop lugubre M le Maire. Il faut penser à l’éclairage public ici. J’ai fait des tours ici, souvent de nuit, depuis que je suis là et je trouve que New Bell manque de vie. La nuit, les ténèbres envahissent ce quartier en entier et celà n’est pas un gage de sécurité. Alors, il faut qu’on réfléchisse à comment améliorer cet aspect là. »
L’un des problèmes majeurs de New Bell, revenu aussi bien dans le discours des chefs que dans celui des amis d’enfance du Préfet, est relatif à l’absence d’un terrain de football dans le quartier. Le Préfet se montré accessible et sensible à cette doléance et comme promis dans son discours, fait un tour pour voir le nouveau site devant abriter cet air de jeu. Il est aussi sur une mission de promotion de l’entrepreneuriat jeune. C’est pourquoi il fait un tour dans les usines de l’entreprise Ciment colle Dancoflex dont il félicite le promoteur.

Le discours du Préfet Tam Likeng Richard Marcel est bien reçu et sa place fils consolidé. Tam Likeng Richard Marcel est désormais grand notable des chefferies New Bell d’Ebolowa. Il est définitivement chez lui et il ne lui reste plus qu’à associer plus avant les actes au discours que tout le monde a apprécié, très positivement.
Preston Kambou, La Plume du Peuple
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