On a enterré ce 29, à Bawang dans Bansoa, un homme victime de l’individualisme galopant qui gagne le monde.
Ce 29 juillet 2024, ils sont nombreux qui se bousculent. On enterre un homme qui est mort après avoir bu un produit toxique qu’il prenait pour de l’eau potable. La sortie du village n’y changera rien. Il est mort de la négligence de toutes ces personnes qui pourtant aujourd’hui se mobilisent comme un seul pour dire leur tristesse, qui se mobilisent pour boire et manger, en son honneur peut-être ? Pour se faire des photos et mettre en statut avec des stickers qui pleurent. La peine de l’autre ne aura pas affligés autant que ça de son vivant. Le drame de cette disparition aurait pu être contourné si dans la perspective du réalisateur Camerounais Thierry Fouomene, chacun s’était arrêté pour dire Your Pain: MINE. Aujourd’hui on pleure : pourquoi ? On se lamente : sur quoi ? On peut le noir : de quoi?
On s’est trop éloigné de l’empathie, de l’amour, de la proximité charnelle qui fait que l’on soit présent quand l’autre en a besoin. Ce dès nous interpelle sur notre relation à la douleur de l’autre, notre relation à la peine de l’autre, notre capacité à faire bouger les lignes. Si cette mort vous touche, mettez en commentaire : plus jamais ça. Mais plus que jamais, commencer à poser des actes positifs dans l’optique de faire avancer l’amour véritable.
La peine de l’autre est la nôtre. Portons secours à ces autres qui sont frappés d’un handicap car ça pourra être nous demain : Plus jamais ça !!
Preston Kambou, La Plume du Peuple
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