Festival International Reconnection, « L’Afrique n’a plus besoin de croyances mais de connaissances »

Du 17 au 20 Octobre 2024, Dschang, la belle cité du savoir, devient le centre de l’art de la performance, de la scène, du cinéma et de toutes les pratiques artistiques en accord avec le désir de reconnection. C’est grâce au Festival International Reconnection, un tout artistique porté par l’Association Compagnie d’Arts Dieuzyl (ASCODI), une plateforme culturelle tournée
vers la jeunesse pour promouvoir les arts et les cultures par une innovation qui
mêle plusieurs disciplines d’arts vivants afin de créer une industrie culturelle productrice et révélatrice de talents.

(ASCODI) dont le festival est la face visible ou si l’on veut la partie exposition, passe par des ateliers de formation, des résidences de création, des spectacles et documentaires, pour
créer des projets dans le but de : former, échanger, partager, et innover
autour des arts et cultures du monde. Alors, du 17 au 20 Octobre à l’esplanade de l’AFC de Dschang, la Compagnie Dieuzyl, mais aussi une bonne cohorte d’artistes invités propose au public un riche éventail de produits artistiques
pétris de message d’interpellation et d’éveiller les consciences et destinés à promouvoir l’en-commun dans la perspective de la mise en exergue de l’importance des valeurs humaines et celle de nous reconnecter à notre
mémoire historique. Cela passera par le conte qu’Alima, l’une des valeurs sûres de cet art de la transmission des vibrations et des sagesses ancestrales et patrimoniales, offre le 18 Octobre en cession live à l’AFC de Dschang.

Mais il y aura plus, notamment avec le film documentaire Meffo Mbo’o Lah de Rihanno Mars, les chorégraphie de NDJI ESSONGO DAVID SERGES artiste danseur interprète chorégraphe performeur directeur artistique de la Cie Expression mentale de NANGA EBOKO, une performance collective du Dr Ruth Collecte Afabe Belinga qui met un accent sur la communion des énergies entre personne , rituel et importance de notre milieu culturel sacré. Le public est averti , le Dr Afane Belinga explorera le rituel du  »MORT  », le respect du défunt qui a déjà rejoint l’évolution dans l’univers le moins dense et plus ambiant. Ainsi qu’elle le dit,  » je repousse l’idée du  »NNEÛM » dans ma langue YEBEKOLO qui se veut être traduit comme un fantôme… ». Son art devient alors une plateforme de communication d’une philosophie de la résistance, de la reconquête de soi à laquelle le public pourra prendre part. « Non ! Dans notre pratique culturelle, traditionnelle ésotérique le  » NNEÛM  » ne prend pas la connotation du  » fantôme  » comme le discours plat du politico-religieux a voulu faire croire aux peuples moins cultivés linguistiquement parlant des langues coloniales qu’était l’africain passé, car se limiter à traiter le retour à la communication du défunt par les siens et traiter son apparition que ce soit dans le domaine éthérique , où n’importe quelle forme de manifestation spirituelle qu’il peut utiliser pour communiquer avec nous comme un fantôme, c’est noircir la connaissance spirituelle africaine comme étant péjorative, dans un monde où le politico-religieux veut tenir les ficelles de la soumission à la croyance et limiter la réflexion du négro-africain , alors que nous sommes dans l’aire de la démocratisation du savoir.

Du 17 au 20 Octobre, à Dschang , c’est aussi des ateliers de formation pour enrichir, mais davantage inspirer et renforcer des capacités.

Le festival reconnection est une quête permanente, celle de la mise sur pied d’un comptoir jeune de création, d’exposition, d’expression et de promotion du spectacle et de l’art de la performance qui s’ouvre aux méthodes et techniques mondiales. L’objectif est inscrit dans l’ADN du festival depuis sa première édition en 2019. Le festival est un moyen de valoriser la richesse et la diversification des cultures, qui représentent un vivrier d’opportunités dont s’inspirent de nos jours beaucoup d’artistes dans leurs domaines respectifs, que ce soit la musique, la performance, la danse, le conte, le théâtre ou les arts visuels. Parce qu’on retrouve de plus en plus dans les créations artistiques contemporaines la traçabilité de plusieurs codes ancestraux, Le FIR est un festival se pose comme cadre de référence et de réflexion pour tirer le meilleur parti de cette mine d’or, en mettant en exergue le fait que notre diversité culturelle est une valeur, une richesse absolue.

Beaucoup de grands noms de l’art ont déjà confirmé leur présence

Et toi alors? Qu’attends tu? Viens savourer la culture !!

Preston Kambou

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